Claude Monet

Les paysages :

Monet est connu entre autre pour ses splendides paysages. Les impressionnistes prйfиrent peindre la nature bucolique et la campagne au paysage gris et noir des villes. Ainsi peuvent exploser les couleurs.

L’obsession de la lumiиre :

Monet observe l’instantanйitй: C’est-а-dire la mкme lumiиre rйpandue partout. Ses premiers tableaux portant sur la lumiиre sont des meules de foin normandes, а diffйrents moment de la journйe et de l’annйe (ces tableaux remporteront un йnorme succиs). S’ensuit des sйries d’йtudes sur la cathйdrale de Rouen et sur son jardin, а Giverny.

Claude Monet

En quelques mots…

En dehors de quelques voyages, le grand reprйsentant de l’impressionnisme n’a jamais vraiment quittй les boucles de la Seine, depuis son enfance au Havre, sa jeunesse, а Paris, puis la frйquentation assidue de Bougival et d’Argenteuil, jusqu’а son installation, а Giverny. De la caricature, а la peinture d’aprиs nature

De la caricature, а la peinture d’aprиs nature

Le peintre de plein air Eugиne Boudin ayant, vers 1858, remarquй les talents de caricaturiste de Claude Monet, invite celui-ci, а travailler «sur le motif». C’est une expйrience dйcisive pour le jeune homme. L’annйe suivante, Monet quitte Le Havre, oщ il a passй son enfance et sa jeunesse, pour se rendre, а Paris. Les encouragements du peintre animalier Constant Troyon (1810−1865) dйcident Claude Monet, а prolonger son sйjour dans la capitale. Il refuse toutefois de s’inscrire, а l’atelier de Thomas Couture (1815−1879) et choisit l’enseignement de l’Acadйmie suisse, oщ il rencontre Camille Pissarro. Aprиs deux annйes de service militaire accompli en Algйrie, Monet, de retour, а Paris, entre en 1862 dans l’atelier du peintre Charles Gleyre. Comme Boudin l’avait incitй, а peindre en plein air, il persuade, а son tour ses condisciples Frйdйric Bazille (1841−1870), Renoir et Sisley de le suivre en forкt de Fontainebleau. Au mois de mai 1864, Bazille se joint, а lui pour travailler sur les cфtes normandes, en compagnie de Boudin et du Hollandais Jongkind (1819−1891).

L’aurore impressionniste

Pour Monet la peinture est une occupation obsessionnelle, а laquelle un artiste doit tout sacrifier. Le travail de ses dйbuts, bien qu’en rupture avec la peinture d’atelier, laisse apparaоtre un certain nombre d’influences: la maniиre de Corot est visible dans le Pavй de Chailly (1865), la leзon de Boudin et Jongkind soigneusement mise, а profit dans la Jetйe de Honfleur (1864) et l’exemple de Manet fidиlement suivi dans Camille Monet au petit chien (1866). Monet opиre avec Femmes au jardin (1867) une rupture avec la reprйsentation «classique» du paysage qui йtait traditionnellement attachйe, а la transposition d’un йtat d’вme; cette peinture traduit immйdiatement, c’est-а-dire sans la mйdiation d’intentions «romantiques», un instant fugitif de l’йclat de la nature au printemps. Cette œuvre, qui relиve encore de la technique de Manet, fut refusйe au Salon de 1867, et achetйe par Bazille pour aider Monet (en juin 1868, Monet, dans la misиre, tentera de se suicider). On peut voir aussi dans cette toile la recherche «impressionniste» d’une atmosphиre directement saisissable.